Une dizaine de tentes s’y partagent l’espace, 

un vieux poirier sert d’ombre commune et un point d’eau murmure au fond du terrain.
Les douches solaires fonctionnent à peu près, les cabanes d’aisance sont rustiques mais poétiques — certaines décorées de fleurs séchées ou de citations tordues. Ici, pas d’électricité pour les lampes d’ego : les soirs s’éclairent aux lucioles et aux confidences.
On y cuisine sur des réchauds à gaz et des braises d’amitié, on y rit fort, on y rêve grand.
Le confort est sommaire, mais la bienveillance illimitée. “Pas d’étoiles au fronton, mais plein dans le ciel.” Les campeurs viennent s'y ressourcer au contact des villageois.

Bienvenue chez les voyageurs sans vanité ni van aménagé.
Ici, on campe à même le cœur, pas sur des certitudes. Pas de stages, pas de prix, pas de promesses — juste des tentes, des feux, et des gens qui brillent sans faire exprès. Règle d’or :
On ne cherche pas l’éveil — on partage la veille.